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2018

Six mois difficiles pour
la mission ScanPyramids

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Suite à la publication de l’article dans Nature, une période délicate s’ouvre au niveau des relations avec les autorités égyptiennes. L’autorisation de procéder au transfert du matériel dans la Grande Galerie, l’entrée actuelle et la Chambre Souterraine, qui semble n’être qu’une formalité administrative, est suspendue. Le Ministère des Antiquités Egyptiennes commence, curieusement, à vouloir rediscuter les engagements pris par le précédent Ministre signataire et cherche à imposer de nouvelles conditions s’éloignant un peu de la Science et de l’Egyptologie.

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Le 29 avril, le quotidien Le Parisien publie une interview de Jean-Pierre Houdin par la journaliste Aline Gérard au sujet de la découverte du BIG VOID. A la question : « Que cache, selon vous, ce grand vide ? » il répond : « Les analyses le diront mais je suis quasiment certain qu’il s’agit de l’équivalent d’une seconde grande galerie, longue sans doute d’une quarantaine de mètres, située à l’aplomb de l’autre. J’espère qu’elle servira de fil d’Ariane pour d’autres découvertes ».

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« La pyramide de Kheops cache une chambre secrète »

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Début juin, grâce à la patience, la résilience et la ténacité du Pr Hany Helal, un accord étant trouvé, la mission est relancée et les matériels transférés comme initialement prévu.

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Pendant cette période, Jean-Pierre Houdin développe son analyse comparative des résultats publiés dans Nature avec ses nouvelles idées concernant la forme de la seconde Grande Galerie. Pour lui, la difficulté pour les scientifiques de choisir entre un BIG VOID horizontal ou incliné provient de la forme architecturale de celui-ci. En réalité, celui-ci est à la fois horizontal et incliné en raison de la présence de puits verticaux de modulation des charges du contrepoids. Cette architecture entraîne également un fractionnement d’une partie du BIG VOID. Cette dernière interrogation est du même coup résolue.

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Parallèlement, il a de nombreux échanges avec Denis Denoël dans le but d’essayer de définir une forme optimale pour la GG2 en fonction des longueurs de traction suivant différentes solutions pour les séquences de hissage.

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Dans la Grande Galerie, la mission reprend son rythme de croisière avec la pose de nombreuses plaques à émulsion par Nagoya et l’accumulation de données enregistrées par les télescopes du CEA. Le scintillateur du KEK, installé dans la chambre souterraine, a, quant à lui, un angle de vision couvrant toute la pyramide.

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Nature - ScanPyramids

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