2019
La mission ScanPyramids
s’ouvre à d’autres techniques
Le 10 janvier, Jean-Pierre Houdin indique par e-mail à Denis Denoël qu’il a résolu le problème de la forme de la seconde Grande Galerie en écrivant : « j'ai encore "compris" des choses....comme pour la GG2...3 puits seulement parce que les poutres en calcaire de Tourah et les poutres de granit du 4ème plafond partagent le même puits (le plus haut), comme le 3ème et le 5ème partagent aussi le même puits (l'intermédiaire) ».
Dans cette nouvelle version, comme pour la GG1, Jean-Pierre Houdin rajoute une section de couloir ascendant pour la course du rouleau-lest de tension du train de rouleaux du système. Sa prolongation semble arriver directement dans le couloir détecté derrière les chevrons de l’entrée.
Suite à une réunion au mois de mai, l’été qui suit est consacré à la préparation d’un rapport scientifique résumant l’historique des actions entreprises et des découvertes réalisées. Ce rapport d’étape est destiné au Ministère des Antiquités Egyptiennes avec l’espoir de continuer les investigations en cours et d’ouvrir la voie à une nouvelle série de techniques.
Ce document de 68 pages, intitulé « 2019 Scientific Report – September 2019 », contenant les dernières avancées de la mission,est remis aux autorités au début du mois d’octobre. En introduction on peut lire (traduction française) :
« Depuis 2015 ScanPyramids utilise trois techniques non-invasives et non-destructrices différentes pour voir à travers les Pyramides et détecter des vides significatifs inconnus :
- La technologie infrarouge,
- La muographie,
- La reconstitution 3D et la simulation,
À partir d’octobre 2019 :
- Le géoradar,
- La microgravimétrie,
- La tomographie par résistivité électrique,
seraient utilisés dans certaines zones spécifiques pour intensifier les investigations ».
L’analyse des données acquises depuis la Grande Galerie par l’équipe de Nagoya conclu :
« Le ScanPyramids - Big Void apparaît dans les images suivant l‘importante ligne rouge centrale.
Grâce à ces nouvelles positions depuis lesquelles le SP-BV a été vu, la triangulation a été affinée.
On peut maintenant conclure que le SP-BV mesure au minimum 40m de longueur.
Aucune conclusion concernant l’inclinaison du SP-BV ne peut être tirée de l’analyse des données de la Grande Galerie. Le SP-BV est probablement un vide continu. »
L’analyse des données des télescopes réalisée par l’équipe du CEA confirme point par point les résultats de l’équipe de Nagoya :
« Nous pouvons maintenant conclure que le SP-BV qui avait été évalué à une trentaine de mètres de longueur est, en fait, au minimum long de quarante mètres. Cette évaluation est compatible avec les mesures de 2018-2019 depuis la Grande Galerie par l’Université de Nagoya ».
Dans les conclusions ScanPyramids bute toujours sur les mêmes questions :
« - La pente de SP-BV est toujours difficile à déterminer
mais les données recueillies depuis les chambres de décharge au-dessus de la Chambre du Roi devraient aider. La détermination de la pente dépend aussi des formes architecturales hypothétiques de SP-BV »,
- La forme architecturale de SB-BV est toujours indéterminée ».
L’année se termine par un nouvel article écrit par la journaliste Aline Gérard pour le quotidien Le Parisien. Deux questions posées à Mehdi Tayoubi sont intéressantes car elles laissent entendre une relation possible entre le BIG VOID, pouvant être une Grande Galerie, qui maintenant mesure au minimum 40 mètres de longueur, et le couloir détecté derrière les chevrons en face Nord :
« Pourrait-il s’agir d’une autre Grande Galerie en format réduit ? »,
« Le grand vide pourrait-il être relié à un circuit secret de couloirs ? »
Cela rappelle à Jean-Pierre Houdin des souvenirs d’une autre interview qui semble avoir eu un certain impact.
Nature - ScanPyramids
Université de Nagoya - ScanPyramids
Université Nagoya - ScanPyramids
CEA - ScanPyramids